Université d'été pour un gay soumis (1)

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il y a 13 ans
Episode 1 : chaleur torride Août 2009 :

Une chaleur écrasante brunit les plaines du bord de Méditerranée alors que je franchis un double portail vert… Une fois parqué, je sors de ma voiture bien climatisée.

Première claque, la chaleur : ça commence bien ! Les instructions des Maîtres étaient : passer le portail, le refermer, enfiler une cagoule aveugle et de me menotter. Me voilà, debout, à attendre la suite des événements. Un vent chaud, des pas feutrés approchent, une main ferme m’attrape au collet et je me retrouve entraîné dans un lieu où des chaînes finissent par entraver mes pieds après que mon short soit tombé. Mon « kidnappeur » s’éloigne. Mais suis-je seul ? Une pensée me traverse l’esprit : chris, dans quoi t’es-tu fourré ? Un frisson de crainte me traverse la moelle épinière. Comment en étais-je arrivé là ?

Retour dans ma mémoire : plusieurs mails échangés avec un couple de Domis, un rendez-vous fixé… Mes Maîtres ont visiblement décidé de me laisser mariner dans tous les sens du terme. De nouveaux pas. Une douce voix me dit « bonjour ». Je salue Madame en lui rendant la politesse puis elle me sort de ce lieu surchauffé pour me conduire dans le jardin, à l’ombre d’un arbre… un noyer me dit-elle. Rapidement, un tour de chaine est cadenassé autour.

Assis sur le sol, les mains toujours menottées dans le dos, j’apprécie la relative fraîcheur de ce feuillu. Les menottes en métal agressent mes poignets. Madame et Monsieur m’abandonnent là, mais je sens qu’ils ne sont pas loin et que je suis surveillé. Madame me propose de boire, ce que j’accepte avec reconnaissance, mais au lieu du traditionnel verre de pastis, un biberon d’eau est glissé sous ma cagoule. Je bois l’eau avec bonheur. Nouvel abandon. Je me lève dès le départ des Maîtres et je commence à explorer mon environnement immédiat, dans les limites de ce que mes entraves permettent.

Par moment, une voix crie : « attention, là, tu vas écraser une fleur ! Et si ça arrive tu vas tâter du fouet ! ». Je m’assieds, je tente de retrouver mon calme. Quelques minutes ou dizaines de minutes passent. Madame revient vers moi. Elle doit trouver que je suis sale, de m’être trainé par terre. Sans mot dire, elle entreprend de me doucher au tuyau d’arrosage ! L’eau d’abord chaude puis tiède devient rapidement froide au fur et à mesure qu’elle semble remonter d’un puits. J’en reçois partout, sauf sur la tête. Je risque alors une première demande à mes Maîtres : « Maîtres, pouvez-vous m’enlever mon T-shirt, svp ».

Ce faisant, j’espérais secrètement être libéré des menottes en métal qui m’enserraient de plus en plus douloureusement les poignets, surtout avec mes gesticulations. Pas de chance. Une fois le T-shirt enlevé, les menottes ont repris leur office de restriction. Mieux : Monsieur me dit : « tout a un prix ici. Il va falloir « payer » la faveur accordée » Tu parles d’une faveur, me dis-je. Une simple demande. Je n’avais tout de même pas demandé un ventilateur ! Et voilà qu’il pose des pinces sur mes petits tetons belges. Tout en ce faisant, je les entends se concerter. C’est alors que tous les deux décident de m’exiler dans le fond de leur propriété. J’avance à petits pas, la chaîne des pieds ne permettant pas de grandes amplitudes. Nouvel arbre, un sapin, je crois…

Nouvelle pause de marinade. De longues minutes passent encore. Si je n’avais pas été cagoulé, j’aurais au moins pu bronzer un brin. Retour des Maîtres : Monsieur, désireux de pouvoir encore torturer mes seins plus tard, me retire les gentilles pinces et m’abandonne aux chaines. Nouvelle séance de cogitation. Privé de la vue, je tente d’augmenter mon acuité auditive, mais ce n’est pas simple à travers une cagoule si épaisse. Chaque bruit éveille une douce crainte : que va-t-il se passer ? Le temps s’écoule lentement ou me suis-je assoupi… Je suis sorti de ma torpeur par un ordre sec : « lève-toi ».

La cagoule glisse de mon crâne rasé et le soleil inonde mon visage. Je vois à nouveau et peut enfin contempler ma belle Maîtresse et son homme – mon Maître- brun de la splendeur hispanique. Pas le temps de flâner : les Maîtres ont décidé me mettre au travail. Après tout un esclave est fait pour servir, travailler et rendre la vie des Maîtres plus facile, non ? C’est en tout cas leur avis. Pas question de contester et pas de syndicat des soumis pour se plaindre. Au contraire, la moindre plainte risque de me faire circuler le sang sous les coups de canne, de fouet ou de cravache…

Me voilà donc à tondre la pelouse, rendue bien verte par un arrosage régulier. Si mon mari me voyait ! Lui qui a l’habitude de me voir tondre notre pelouse à grands pas, il sourirait certainement de me voir nu et partiellement entravé récolter le foin ! Mais ce petit moment d’action n’est pas pour me déplaire après ces longs moments d’inactivité imposés par mes Maîtres. Décidément, plus question de se reposer et pourtant le Maître se plait à dire : « après l’effort, le réconfort ». Il doit certainement penser cela pour sa dame et lui-même car il me noue un tablier autour de la taille. La gêne…

Il m’ordonne de leur servir l’apéro du soir ! Pas de doute, je suis là pour travailler, pas pour profiter de la douceur relative du début de soirée. Monsieur m’autorise à m’asseoir par terre à côté de lui et m’offre de boire un apéro, au verre, ouf ! Pas de biberon cette fois-ci ! Repos de courte durée : Madame m’ordonne de préparer la table pour le souper, ou plutôt du diner comme on dit dans l’Hexagone. La douceur méditerranéenne n’est pas la même selon qu’on est Domi ou soumis. La soirée qui s’annonce allait me le faire comprendre.

Je m’étais reposé, j’allais devoir assumer la douce perversion de mes Maîtres qui n’ont jamais manqué, depuis le début, de tourmenter mes pensées avec leurs réflexions de « concertation », du genre : « et si nous lui mettions ceci ou faisions cela ?... » La soirée serait chaude, la nuit longue…

Episode deux : un chat et un nounours.

Dans tout cet univers « hostile », un petit être allait me prodiguer sa tendresse. Assis par terre après avoir pu participer au repas des Maîtres, j’ai aperçu s’approcher à pas feutré un petit félin. Joie dans mon cœur, je ne suis plus seul au monde à vivre au niveau du sol. Mais était ce bien moi que cette petite boule de poils venait voir ou était-ce le restant du fumet du poisson qui l’attirait. Minouche visa mon assiette posée sur le sol mais mon Maître m’imposa de poser mon assiette sur la table. Je me pris d’affection pour ce petit chat noir et blanc, aux couleurs bien réparties. Il jouera un rôle dans la suite de mon « séjour »…

Rapidement, je dus me souvenir que je n’étais pas au club Med. Après avoir fait mon office de majordome en débarrassant la table, je fis la vaisselle, toujours affublé d’un ridicule petit tablier de servante. En frottant les assiettes et plats, je me remémorai les images et sensations précédant l’apéro. Une fois l’herbe tondue, mes Maîtres avaient décidé de se servir de ma musculature brabançonne pour les balader dans leur immense jardin. Je dis immense car c’est l’impression que j’ai eu en tirant ce sulky ! Monsieur me colla un mors entre les dents, me priva à nouveau de la vue au moyen d’un bandeau en cuir, me donna un rapide mot d’explication sur les ordres transmis par les rennes. Madame pris place, les rennes dans une main et son fouet dans l’autre.

Monsieur me dit « méfie-toi, elle est habile avec son fouet : applique-toi ! »

Malgré cette frissonnante mise en garde, elle fit à nouveau preuve d’une bonté immense à mon égard, car je fus un pitoyable poney. Monsieur voulut tester à son tour, mais pas plus de chance de me débourrer. Une chance : Madame et Monsieur sont attentifs à leur régime alimentaire ! Madame me sortit de mes réflexions : la vaisselle trainait. Pendant ce temps-là, mes Maîtres allaient et venaient, vérifiant l’avancement de mon travail et semblaient s’activer sur l’arrière de la maison : qu’allaient-ils encore imaginer pour me tourmenter ? La réponse à mes inquiétudes arriva assez vite.

Une fois la vaisselle bien rangée dans les armoires, mon Maître me passa à nouveau la cagoule en cuir épais : le noir complet et l’humiliation de ne plus maîtriser mon destin immédiat. Il enserra mes poignets dans des menottes en cuir, nettement plus confortables que les métalliques. Il m’empoigna d’une main vigoureuse vers la porte, toute tentative de résistance était vaine. Il me fit coucher sur le dos sur une table posée dans la cour de la maison. Rapidement immobilisé par les bras, les jambes relevées, je ne pouvais que subir les commentaires humiliants de mes tourmenteurs et le cours sur les différents outils de punition cités plus haut, auxquels ils rajoutèrent la roulette à pointes, la cage de chasteté… tout cela si je ne me comportais pas parfaitement en soumis obéissant. Ils ne donnaient aucune attention au garçon qu’ils entravaient en s’échangeant des paroles tantôt affectueuses entre eux, tantôt menaçante à mon égard si je bougeais trop. Ils prirent tout autant de plaisir à se concerter de plus belle…

Chaque bruit métallique, chaque pas créait dans ma tête une volée d’images… que manigançaient-ils ?

Au moment de l’apéro, le Maître avait décidé de me marquer : « esclave chez TSM » dans le dos.

Attaché sur la table, j’eus l’impression que le même marqueur servait à nouveau. Mais je ne comprenais pas très bien. Je me « voyais » les pattes en l’air, attachées à une barre d’écartement, le tout tendu vers l’arrière, mon fondement à disposition sur le bord de la table. C’est à hauteur de ce fondement que le marqueur se promenait en créant des cercles. Peu à peu je commençai à comprendre que plusieurs ronds étaient dessinés, façon cible. Pour ceux qui auraient hésité, le Maître, ou était-ce la Maîtresse, rajouta quelques flèches sur mes cuisses exposées. Une main délicate enduisit ma rondelle d’une crème. Puis quelque chose y fut introduite. Comme cela ne se passait pas de façon aisée, Monsieur fit mine de se fâcher et me conseilla de me détendre sinon… « Tout cela est dans ta tête ».

J’aurais bien voulu l’y voir, moi ! Après cette introduction, dans tous les sens du terme, les Maîtres reprirent la liste des manquements constatés depuis mon arrivée. J’avais bien vu pendant l’apéro qu’ils avaient une feuille et un Bic. Ils préparaient sans doute leur liste de course à faire au supermarché local. Que nenni, avec de petits conciliabules limite sadiques, ils se concertaient et notaient les erreurs constatées dans mon service depuis la première minute de mon arrivée au « centre » !!! Je m’étais alors dit : « bah, ils font ça pour me charrier, pas pour de vrai… ».

Mon jugement était visiblement erroné car je reçus donc un certain nombre de punitions : canne, en comptant les coups donnés et en criant « Merci, Maître » après chaque coup. Madame dut s’y mettre aussi car deux ustensiles touchaient simultanément et professionnellement mes pauvres jambes et ce corps hâlé attaché sur un banc de torture. Puis une pluie chaude sur le dos, de la cire. Les cuisses lamentablement exposées subirent le même sort. Quand tout est sec, Monsieur entreprend de tout ôter à l’aide d’un couteau et d’un aspirateur. A-t-il glissé, mais l’embout du tuyau engloutit mon petit tuyau !!! Que faire à part gémir ?...

Combien de temps durèrent ces derniers événements, je ne saurais le dire. Privé de la vue, je ne vis pas la nuit tomber. Et comme elle tombe en silence, elle… ce n’est pas comme les coups qui avaient marqués mon corps gras et musclé. Les Maîtres me détachèrent de la table. « Fin de la séance de punitions » me dis-je, mais non. Mes mains furent posées sur le haut d’un mur et les volées continuèrent. Tantôt calmes, tantôt plus hard… Tout cela entrecoupé de courtes pauses où ils se concertaient à nouveau. Je descendis mes mains du mur, erreur !

La menace fut suivie d’une rapide, mais courte punition. « On t’a dit de ne pas bouger ! » cria Monsieur. Je finis tout doucement par reconnaître ceux de Madame par rapport à ceux de Monsieur. Madame restait avec moi d’une douceur bien féminine. Ce qui ne m’empêcha pas de lui porter un grand respect, équivalent à celui porté à Monsieur, peut-être même plus. Mais en serait-il autant si j’étais amené à les revoir ?

L’heure devait avancer. Mes entraves me furent retirées. « Ah, me voilà au seuil d’une bonne nuit ». Ma cagoule restait en place, mais si ce n’était que ça… la nuit serait douce comme celles des plaisanciers en vacances aux confins du Languedoc et de la Provence. Des cliquetis métalliques heurtèrent mes oreilles : « tiens, pensais-je, je ne reconnais pas la mélodieuse musique des chaînes qui m’avaient entravés les heures auparavant ». Monsieur me passa un bras et puis l’autre dans des manches sans extrémités pour sortir les mains !

Horreur, enfer, damnation… une camisole de f o r c e. Là, je me dis, la soirée n’est pas finie, mes instructeurs ne sont pas encore fatigués ! Quelle santé ! Les sangles se refermèrent rapidement, rendant impossible toute résistance. Après avoir à nouveau tourmenté mon petit tuyau à pipi (il parait que les soumis n’ont pas une vraie queue comme les Maîtres et que seuls les pénis de ces derniers sont faits pour donner du plaisir à une Maîtresse), je me suis rapidement retrouvé langé. Les commentaires continuaient autour de moi, surtout quand Maîtresse fit la description à haute voix des beaux oursons dessinés sur la culotte qu’ils s’apprêtaient à me passer. « Tu crois que c’est baloo ? » « Non, il est trop vert » « Oui, mais celui-là il est bleu »…

J’aurais voulu participer à la conversation. J’ouvris ma bouche pour dire : « et moi, je suis Mowgli ? », mais je sus retenir ma langue. Avec la dextérité qui les caractérise, les Maîtres eurent tôt fait de rajouter cette humiliation à mon attirail déjà bien gênant. Les sangles du bas de la camisole furent aussi rapidement serrées afin de bien maintenir le tout en place. « Tu as soif ? » me demanda Maître. Je répondis que oui. Après un court instant de station debout, Il me fit asseoir sur les genoux de Madame qui entreprit de me donner un grand biberon d’eau pour la nuit. « Tu en veux un deuxième, me dit-elle ? ». Je refusai poliment, bien que ma soif fût grande. Mais je ne voulais plus subir cette nouvelle humiliation ! Maîtresse me colla une tétine en bouche et m’ordonna de me lever en me menaçant : « elle doit rester là où je l’ai mise sinon gare aux punitions demain matin » Maître me guida vigoureusement vers l’intérieur de la maison.

Aurais-je droit à un lit, comme le veut la tradition mondialement reconnue de l’hospitalité française ? J’ai du oublier ma position réelle : un garçon entravé, humilié, cagoulé, privé de la vue… et c’est donc à même le sol que je me retrouvai allongé. Maîtresse, toujours dans sa grande bonté, m’offrir un petit coussin pour y repose la tête pendant que Monsieur m’entravait les jambes. Pour en rajouter un peu, ils se fendirent de quelques commentaires dont le seul but était de me renvoyer l’image peu glorieuse que je devais donner. Dans un dernier assaut de commentaires, ils se dirent que la présence d’un nounours me serait d’un grand réconfort pour la nuit. Mon petit compagnon à poil vint aussi me rejoindre, passa sur mes jambes et se coucha si proche de mes genoux que son doux pelage me fit le câlin bien nécessaire…

Episode 3 : une lêchante nuit Dans quel endroit de la maison me trouvais-je ? Un bureau, une chambre, un salon ?

C’était la première fois que je rentrais dans la maison des Maîtres. Peu de temps après, les Maîtres se mirent au lit : je me trouvais donc à leurs pieds, comme il se doit. C’est à la fois humiliant et rassurant. Humiliant d’être là simple « objet » et rassurant de se sentir protégé, surveillé. Ils discutèrent encore, mais je ne perçus que des bribes. Le lit se mit à émettre quelques grincements. Etant certain de l’absence d’activité sismique dans cette région de France, ma tête me fit comprendre qu’ils se donnaient des câlins. Le fameux proverbe dit : « turlutte avant d’aller au lit fait passer bonne nuit ». J’aurais bien aimé une petite turlutte aussi. « Mon pauvre Chris, ta nuit sera longue » ai-je marmonné.

Après un moment, plus rien, le calme, suivit rapidement d’un léger ronflement : Monsieur s’était endormi, ne se préoccupant plus de ma position et mon inconfort. Je me retournai plusieurs fois dans mes entraves afin d’évaluer mon environnement. A ma tête un mur, sur ma gauche une ou des armoires, à ma droite le lit des Maîtres. L’espace me permettait de me retourner, ce que je fis pendant un certain temps afin de trouver la position la moins pénible pour trouver le sommeil auquel j’avais droit après tout ce que j’avais subi. J’ai encore demandé à Madame de faire preuve de gentillesse, et elle a fondu devant ma demande : elle m’a ôté la cagoule. Je me dis parfois que j’abuse ainsi de sa bonté et que si mon Maître n’avait pas été endormi, je n’aurais pas osé…

Merci, Madame, Merci Maîtresse… Le temps s’écoulait lentement. De temps à autre, je me redressais et passais ma langue sur les pieds de mon Maître. Je me recouchais, que faire d’autre ? Bercé par son doux ronflement, j’ai du finir par m’endormir. A plusieurs reprises, je me réveillais, la camisole me rappelant ma condition. Ma tête était aussi un peu basse et j’ai du me servir du nounours comme oreiller. Pas évident de le mettre sur le petit coussin ! Il a bien fallu que je me serve de mes dents. Heureusement que je n’étais plus cagoulé ! Je n’y serais jamais parvenu. Nouvel épisode de sommeil, toujours bercé par les respirations paisibles de mes Maîtres. Nouveau réveil : la soif.

Que faire ? Rien n’indiquait un lever de soleil imminent. Ramper jusqu’à la cuisine, au pire j’aurais bu l’eau de mon ami le chat… ou je serai peut-être parvenu à boire au robinet, c’est fou ce qu’on sait faire avec sa bouche. Comme j’avais bien remarqué le fonctionnement du robinet de l’évier, je pensais la chose faisable. Mais que se passerait-il si Maîtresse ou Maître, intrigué par le bruit, se levait ? Je renonçai donc à mon projet et essayai à nouveau de me rendormir. Pour saliver un brin, comme j’avais toujours la gorge sèche comme un tuyau de poêle, je léchai un par un les orteils de mon Maître. Cela me remémora les moments où, depuis mon arrivée, j’avais rendu hommage à son emblème masculin ou à sa rondelle avec ma langue. Et, de fait, cela me fit saliver !!! Merci Maître, dis-je alors à petite voix car je n’aurais pas voulu le réveiller.

Les heures passèrent, je passais du sommeil à l’éveil. Puis un mouvement vif venant du lit d’amour à ma droite me sortit de mon demi-sommeil. Maître, bien éveillé et la trique au garde à vous, m’ordonna de m’asseoir. Et c’est ainsi que commença un nouveau jour : dans un geste de profonde gratitude et de vénération, j’embrassais cette queue à qui je destinais ma journée…

Episode 4 : Verte pelouse Monsieur me conduisit vers le jardin car je commençais à avoir des fuites.

En passant sur la terrasse, je revis cette étrange boîte noire, équivalente à trois cartons de chaussures alignés. Elle avait cette particularité d’être pourvue de deux ouvertures et de deux pitons latéraux. Une des ouvertures avait été garnie d’une lunette wc blanche. Il ne me fallu pas longtemps pour comprendre l’usage que les Maîtres faisaient de cet engin : ils devaient y lire le journal ou chatter sur le net tout en se faisant caresser l’anus par une langue soumise… Pas eu le temps de frémir, Monsieur me tira de mes réflexions et une fois dans le jardin, il me débarrassa de la camisole de force. Puis il m’ordonna d’ôter la culotte en plastique épais, celle garnie de petits ours tenant des ballons, celle-là qui avait provoqué des réflexions hilares chez mes t o r t i o n n a i r e s. Les anglais utilisent le mot « teasing » pour ce genre d’activité.

Mes Maîtres avaient du passer leur bac avec distinction dans ce domaine ! Il manquait un miroir dans la maison où ils auraient conduit leur pauvre victime afin de le confronter à l’image qu’il aurait renvoyé ! Humiliation intense…. Afin de me laisser sécher, Monsieur m’entrava les poignets à l’aide de chaines et de cadenas, toujours à ce noyer cher à Madame, qui, soit dit en passant, dormait toujours du sommeil du brave. Comme je pouvais tout voir, j’ai cherché, mais en vain, une faiblesse dans un maillon ou dans un cadenas. Mais les cadenas de la marque « Master » portent bien leur nom ! Quand à la chaine… oublions.

Au bout d’un moment, Monsieur vient me rechercher pour que je fasse le service café de Madame au lit. Assise sur son lit, Madame sortait visiblement d’une bonne nuit. Le soleil illuminait déjà son visage ainsi que les draps couleur fuchsia. Le tout reflétait une forme d’harmonie et de sérénité. Mon plateau en main, je me mis à genoux et présentait le café en souhaitant une belle journée à Madame.

Je repris ma place assise au pied du lit. Pendant quelques instants, Madame et Monsieur échangèrent des élans de tendresse et quelques paroles qui ne m’étaient pas destinées. Madame quitta la pièce et je me demandais ce qui allait se passer. Je les savais expert dans l’art de se servir de mes services sous peine de sévices. Madame me donna un tube de crème en m’ordonnant de faire un massage à Monsieur. Me levant, je le trouvai allongé confortablement, me présentant son dos. Je commençai par vénérer chacune de ses fesses puis après avoir enduit son dos de crème, je le massai pendant plusieurs minutes. La crème pénétrait lentement et Monsieur poussait de petits soufflements d’aise, du moins, le pensais-je…

En y réfléchissant, je ne suis pas sûr d’avoir bien massé ce beau dos brun… Après le dos, je pris l’initiative de masser la ride sur laquelle il s’assied, mais avec ma langue… Un soumis ne prend généralement pas d’initiative, mais celle-là semblait appréciée… Où était Madame, pendant que je remplissais mon travail de donner du plaisir à mon Maître ? Elle sortit de la salle de bain et Monsieur me conduisit de nouveau vers la cuisine où il décida de me « remiser » en me cadenassant les poignets bien haut aux barreaux de la fenêtre ouverte qui permettait à un peu de fraicheur d’entrer. Il avait pris la précaution de me langer à nouveau, et avait passé une culotte en plastique blanche par-dessus. Pendant que Madame et Monsieur vaquaient à des occupations desquelles j’étais exclu, je pouvais voir le jardin où j’avais fait mes premiers pas de « poney boy » la veille. Sur deux rangées, espacés environ de deux ou trois mètres chacun, des asperseurs semblaient au garde à vous, prêts à arroser la pelouse. Comme je n’avais rien à faire, je recommençais mon analyse des entraves, mais peine perdue. Monsieur avait le don de limiter les mouvements de son soumis. Combien de temps suis-je rester ainsi à compter les arbres, les sapins, les brins d’herbe… Qu’allait-il se passer ensuite ? Allaient-ils m’imposer leur lecture de journal agrémentée ?

Bien que mon regard fût tourné vers le jardin, je glissais régulièrement mes yeux vers les deux fenêtres ouvertes à la façon de rétroviseur. Je pouvais ainsi voir Madame et Monsieur aller et venir, je pouvais aussi voir venir une éventuelle « attaque ». Madame avait le don aussi de dire à Monsieur quand elle remarquait quelque chose de bizarre. Ainsi, elle lui dit que je « jouais » avec mes chaînes et que je me « caressais » contre le bord de fenêtre. Mon Maître se leva, me détacha de la grille et retour au noyer. Là, il me mit un collier de maintien ainsi que le bandeau. A peine le matin, et voilà déjà la nuit. Madame, qui était assise sous son arbre, se moquait de moi : « tu peux faire de la balançoire si tu veux. Il y en a une à une branche ».

Malgré les entraves qui meurtrissaient ma chair, je tentai de rejoindre la planche suspendue à deux cordes… Mes mains étaient attachées plus haut que mes épaules. Mais pas de bol, pas moyen de me distraire. Ni avec la balançoire, ni avec autre chose. Je n’allais tout de même pas me frotter contre la peau rugueuse de cet arbre ! Toute cette agitation finit par irriter Monsieur qui décida me promener dans jardin façon chien, quatre pattes. Je me « voyais » trainé par une laisse, chaines reliant mains et pieds, mon cul emballé dans du plastique. Malgré tout je voulu résister. Mon Maître s’irrita de plus belle. Il me fit stationner à quatre pattes, la tête au sol.

Quelques instants passèrent, puis mon dos fut inondé du précieux liquide jaune du Maître qui alla même jusqu’à en laisser quelques centilitres pour la couche. L’urine coula entre mes jambes et vint humidifier un lange qui ne l’était pas encore. Selon mes estimations nous étions à peu près à moitié du jardin, Là où les Maîtres avaient placés une charrue et une vieille brouette en guise de décoration. Bruits de clés : « ah, voilà de la liberté en vue ». Que nenni : Monsieur raccourcit les chaines de sorte que je ne pouvais plus me lever. Mes poignets étaient à une dizaine de centimètres de mes chevilles. Monsieur m’ôta le bandeau, ce qu’il fit passer pour un geste de grande bonté. Il me planta là en plein soleil, rejoignant Madame à l’ombre du noyer, confortablement assise.

D’un ton sec, il me dit : « tu as cinq minutes pour venir présenter tes hommages à ta Maîtresse en lui baisant les pieds. Dépêche-toi ! »

Il fallut d’abord que je me redresse et glissant sur mes genoux et mes tibias, le corps tout recourbé, je ne pouvais avancer que de quelques centimètres à la fois. Les chaînes m’entraient dans la peau. Pas le temps de trop penser dans ces moments-là. Je fis mine de ralentir, tant pis si je suis puni. Monsieur me rappela le temps imparti et parti de l’autre côté de la terrasse. Je me dis : « tant pis, il peut me cravacher, je n’irai pas plus vite ». De loin, je le vis passer sa main à l’intérieur d’un abri de jardin et quasi instantanément, les asperseurs commencèrent tousser puis à cracher leur eau froide. Là, plus envie de trainer. Monsieur vit ma bonne volonté et arrêta l’arrosage. Avec peine, j’arrivai aux pieds de Madame. Profonde vénération. « Ouf, ma punition est finie ».

Monsieur dit alors « dommage je n’ai pas les clés : maintenant vas me les chercher. Elles sont sur la brouette là-bas » Il indiquait mon lieu de départ. Même le chat semblait prendre plaisir aux rires sarcastiques des Maîtres : il jouait avec un morceau de chaîne qui trainait derrière mes pieds. J’avais moins de liberté que ce petit être. Avec peine, je me remis en route vers le milieu du jardin, mais arrivé au quart, je me suis couché. Le soleil cognait. Monsieur s’approcha de moi, m’enveloppa la tête à la mode d’un turban avec un grand drap. Il confirma l’ordre d’aller chercher les clés. La punition allait suivre.

Craignant son autorité, je me suis remis en route. Imaginez le tableau : un garçon plié sur ses genoux, lange et culotte pvc au cul et la tête enturbannée ! Arrivé à la brouette, pas de clés, évidemment. Monsieur se mit à rire : « je les avais près de moi, excuse-moi », me lança-t-il faussement embarrassé. Demi-tour : là, je me suis à nouveau couché. Il ne fallu pas trente seconde pour qu’une douche intermittente ne me refroidisse. Pris de « pitié », Monsieur vint rallonger mes entraves. Il me reconduisit au pied du noyer où Madame entreprit de me laver au tuyau : la terre et l’herbe faisait de moi une sorte d’épouvantail vert ! L’eau, bien chaude au début, refroidit assez vite… Tout comme la douche jardinière de la veille.

Tous ces amusements avaient mis mes Maîtres en appétit. Je leur servis leur apéro avec presque le style d’un majordome. Pas de petit tablier. Plus de collier de maintien. Pendant que les Maîtres continuaient leurs commentaires humiliants, Monsieur m’indiqua ses pieds. Je m’étais bien entrainé la nuit… Puis, je dus dresser le couvert. Au moment de passer à table, Madame me fit remarquer qu’elle n’avait pas de fourchette. Je répondis : « mais, Madame, c’est Monsieur qui l’est a mis pendant que je mettais les assiettes ». Juste à ce moment là, Monsieur entra dans la cuisine et Madame se prit un malin plaisir de lui dire ce que je venais de dire. Aie, la punition était annoncée juste après le repas. Après le repas, Monsieur prit des cordes et entrepris de me faire un shibari, aidé habilement de Madame. Très vite, mon « service trois pièces » disparut presque complètement entre les cuisses. Mes Maîtres me bondèrent le haut du corps.

Après l’effort, le réconfort. Ils se posèrent et burent tranquillement leur café. Monsieur, dont l’imagination n’a jamais de limite, eut l’idée de faire participer le chat aux « réjouissances » : les jouets de mon petit compagnon à poil furent suspendus à mes boules et le petit félin sembla trouver du plaisir à faire joujou avec ses boules reliées aux miennes ! Un chat dressé à jouer avec un soumis ! Le chat se lassa assez vite. C’est ainsi entravé et attaché à l’évier de cuisine que je fis à nouveau la vaisselle ! Puis, Monsieur me libéra et me langea pour la route : Madame me dit, un sourire au coin des lèvres : « ainsi tu ne devras pas t’arrêter ». Mes Maîtres me rendirent mes affaires confisquées et le rapport de mon mini-stage… Merci, chers Maîtres, pour ces moments passés sous votre compagnie. Merci mille fois. Car si le lecteur a pu penser que certaines expressions ou situations apparaissaient négatives, il n’en a évidemment rien été. Mes Maîtres ont le réflexe de donner des couleurs en guise de code sécurité : blanc = tout est ok, on continue ; jaune = petit soucis ; rouge = on arrête tout et le soumis s’en va…

Chers Madame et Monsieur TSM, tout fut blanc, ultra blanc, au point que je vous dirais DASH !

Je retiendrai aussi de toute ma vie ma première soumission à une Maîtresse qui fut d’une douceur avec le petit gay que je suis. Mais j’en garderai un souvenir impérissable, ce fut une expérience comme on en fait peu dans la vie. Merci… Et si un lecteur hésitait à les rencontrer, je lui dirais qu’il peut foncer. Je m’étais remis totalement entre leurs mains et JAMAIS JAMAIS je ne me suis senti en difficulté. Et je fus renvoyé vers mon Maître de mari… Chris RECIT REEL

La suite est ici mais c'est hard

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Merci à toi pour ce compte-rendu détaillé
je me suis éclaté tout au long de ce texte. merci
Pété de rire, on entend les cigales d'ici derrière l'écran du PC
Vous êtes de vrais fous qui donnent envie de vous rejoindre pour partager vos délires.
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